Ilona Kerner

À la résidence Jeffery Hale de Québec, Ilona Iris O’Hanna Kerner, doctoresse en pathologie, épouse de monsieur Pierre-Jean Gauthier, est décédée le 2 mai 2020. Outre son époux et la fille de ce dernier, Lydie, Ilona laisse dans le chagrin son beau-frère, le docteur William Mason (feue Katalin "Kathy" Kerner) et ses enfants : Patrick, son épouse Holly Grasse et ses enfants : Phoebe, David, et Henry. S’ajoutent Christine Mason et ses enfants : Jacqueline, Alexandre et Gregory Scaman, ainsi que Sonja Mason et ses filles : Lucie et Sabrina Bauby. À ceux-ci s’ajoutent les familles de François Gauthier, de Mariette Gauthier, de Richard Gauthier et ses enfants de ses deux mariages, de Michel Gauthier, de Micheline Gauthier, et de Germaine, Liette, Marie, Aurore et Diane Léger, sans oublier tous les amis d’Ilona.

Dû à la maléfique COVID-19, il est impossible actuellement de prévoir où et quand une rencontre avec les parents et amis aura lieu. Malgré cela, un remerciement spécial au personnel traitant de la résidence Jeffery Hale.

Ilona Kerner est née à Kobe au Japon en 1923 d’une mère russe et d’un père hongrois. Elle a d’abord séjourné à Shanghai et à Harbin, puis en 1929 à Berlin; ensuite à Budapest où, en 1948, elle obtient un diplôme de médecine avec le degré « Summa cum laude ». En 1950, à Bruxelles, elle exerce la fonction de directrice scientifique pour une compagnie pharmaceutique. De 1952 à 1955, comme médecin en pathologie, elle œuvre dans deux hôpitaux de Toronto. Après cela, à Montréal, de 1955 à 1974, elle exerce son métier dans divers grands hôpitaux et à l’Institut de médecine légale. Professeur à l’Université McGill en 1972, elle termine ses études en cytopathologie avec le Dr John K. Frost de Baltimore au Maryland. En 1974, elle est à Yarmouth, Nouvelle-Écosse, et en 1982, elle se retrouve à l'hôpital de Sherbrooke. À cette époque, elle prépare trois publications importantes : une première avec le docteur Richard B. Goldblom, une deuxième avec le docteur H. Sheldon et le docteur Silverberg et une troisième avec le docteur C.L. Morin. En 1970, elle devient présidente de la Société pour vaincre la pollution. Entre 1991 et 1993, elle agit comme membre du Conseil consultatif canadien de l’environnement, où elle présente un document sur les effets néfastes de la pollution sur la santé humaine.

Passionnée d’arts nobles et culturels, elle aimait aussi la nature et ses merveilles vivantes. Son avidité intellectuelle, n’avait pas de bornes. Elle avait l’intelligence du cœur et de l’esprit !