Le panier est vide

Sous-total des produits:
0.00 $

Jeannine Alain

1928-2020

Informations

Après avoir vécu une belle et longue vie, au CHUL de Québec, le 26 août 2020, à l’âge de 91 ans, est décédée dame Jeannine Alain, épouse de feu monsieur Jacques Leblanc, fille de feu Lucien Alain et de feu Béatrice de Courcy. Elle demeurait à Québec (arrondissement Sainte-Foy).

Elle laisse dans le deuil ses enfants : Louise (Roger Beaudet), Denis (Monique Aubry) et André (Sabine Prévost); ses petits-enfants : Laurence, Meaulnes, Sophie, Nicolas et Camille, son arrière-petite-fille Zoe, sa demi-sœur Line Lachance ainsi que ses neveux, nièces, cousins, cousines et ami(e)s.

La famille tient à remercier tout particulièrement le personnel soignant du CHUL de Québec pour leur attitude bienveillante et les bons soins prodigués.


Pour renseignements :
ATHOS
Téléphone : 418 682-5225
Télécopieur : 418 682-6249
Courriel : infowh@lepinecloutier.com

Solange Fouquet

31 / 08 / 2020

Louis et moi t'offrons nos plus sincères condoléances.

Paul Boudreau et France Bergeon

31 / 08 / 2020

Nous souhaiton vous adresser nos plus sincères condoléances à toute la famille Leblanc. Votre mère était une grande dame et sa générosité, sa gentillesse et sa joie de vivre étaient un exemple pour les autres. Mes plus sincères condoléances amicales. Paul & France

danielle carmichael

01 / 09 / 2020

Jeannine avait téléphoné en juin et je lui avais dit qu'on irait voir notre cousine Fernande à l'île comme à chaque année, j'avais prévu à la fête du travail. C'était toujours un plaisir de se rencontrer, j'aimais beaucoup quand elle racontait le passé. Je garde un très bon souvenir de ma cousine Jeannine. Je vous offre de la part de toute la famille Carmichael nos plus sincères condoléances. Danielle Carmichael

Jean-Marc Alain (fils de Herménégilde Alain, frère de Lucien)

08 / 09 / 2020

C'est avec tristesse que j'ai appris de Denis le décès de sa mère Jeannine Alain. À ma dernière visite chez elle en 2017 sans doute, nous avions fait le tour de sa collection des parents décédés de la famille au cours des années pour m'aider à compléter la généalogie entreprise auparavant. Elle m'avait beaucoup aidé avec sa collection de photos et ses souvenirs. Sympathies à tous les membres de sa famille et amis.

Line Lachance

10 / 09 / 2020

Jeannine était une dame exceptionnelle.Avec une très grande générosité, elle a accepté de partager ses souvenirs avec moi.Je lui en serai toujours reconnaissante.Mon seul regret: ne pas avoir pu la connaître plus tôt. Mes sympathies. Line

Edmond Laberge

14 / 09 / 2020

C'est avec émotion que j'ai appris la douloureuse nouvelle du décès de Jeannine. Ne sachant trop quoi dire, j'ai reproduit un texte que j'avais dédié, un certain jour, à la femme de ma vie pour lui rendre hommage. Même si ce texte a été écrit spécifiquement pour Suzanne, j'y avais appliqué tellement de couches d'écriture (de ce fait de niveaux de lecture) que je pense qu'il peut convenir; je l'espère du moins. C'est pour Laurence, Meaulnes et Zoé, dont je connais la grande affection qu'ils ont pour Jeannine, que je désire m'exprimer ainsi. C'est aussi pour formuler ma propre estime pour elle. « Je suis un cèdre entêté qui s'est développé à la limite d'un escarpement et de la montagne. Je penche vers le sud, là où la lumière me nourrit ainsi que la terre et l'eau. L'air s'infiltre dans tous les méandres de mon être vivant et sensible. Cela me permet de sentir le passage des saisons et le temps qu'il fait. Même si le mont me protège au nord, souvent le vent violent m'a fouetté et, ainsi affaibli, la neige lourde m'a blessé, fracassant plus d'une de mes branches. Plusieurs animaux et oiseaux sont venus me visiter ou habiter mes ramures, là ou je pouvais les protéger. Certains sont venus mourir près de mes racines, en partie recouvertes de mousse douce, à l'effleurement des roches et des rochers, comme on peut le voir souvent en forêt. Il y a un chant particulier, presque inaudible, en ces moments, que je connais. Il est remplacé, par la suite, par le cri des oisillons. Un jour un enfant est monté dans mes branches et y est demeuré un certain temps. Il est reparti, en descendant mon tronc, mais une partie de son esprit est restée. Adulte, à certains moments, il revient et repose sa tête sur mon écorce rugueuse. Il écoute le murmure de la sève qui circule et le son de sa respiration, calme et apaisée, qui l'accompagne. L'un et l'autre étant d'autres langages de la vie. Les odeurs, qui sont un autre langage de la vie, du territoire où j'habite, qui m'habitent aussi, pénètrent en lui. Le soleil, en rougissant le ciel, lentement, nous abandonne à nouveau. »

Simon Poulin

17 / 09 / 2020

Mes sympathies à la famille.

Marie-Claude et Michel Cabanac

18 / 09 / 2020

C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Jeannine. C'est Jacques qui nous avait fait venir de France , lui et Jeannine nous ont entourés, reçus, aidés. Nous avons habité presque 20 ans les uns à cotés des autres.. Merci à eux d'avoir facilité notre intégration dans la société québécoise. Jeannine nous a cuisiné des bons petits plats, a gardé nos enfants. Elle était toujours prête à aider, généreuse de son temps, de sa personne, que de souvenirs en commun. Nous adressons nos sincères condoléances à Denis, Louise et André ainsi qu'à leurs enfants. Nous ne pourrons être présents dimanche car nous revenons de voyage et sommes en isolement encore jusqu'à mercredi prochain. Nous le regrettons et penserons à vous. Marie-Claude et Michel Cabanac

André St-Pierre

18 / 09 / 2020

Maryse et moi vous offrons nos sympathies. Je me rappellerai toujours de la gentillesse et de la disponibilité de Mme Leblanc, depuis nos premières rencontres ,comme petit voisin de 5 ans, près de son potager, à travers les dédales de la vie, et jusqu'à tout récemment... Elle restera dans nos cœurs, et dans celui de nos jeunes, Paule et Laurent.

Carole De Courcy Bourgeois

20 / 09 / 2020

Mes sympathies à toute la famille Leblanc, Jeannine était une cousine formidable.

Nicole Samson

20 / 09 / 2020

Mes sympathies à toute la famille. Ce fut un plaisir de coiffer Mme Leblanc toutes ces années elle va me manquer.

Denis Leblanc

20 / 09 / 2020

Jeannine Alain Leblanc née le 4 juillet 1929 dans le quartier St-Sauveur à Québec. Fille de Lucien Alain épicier près du parc Desrochers. Maman ne connut pas beaucoup sa mère qui décéda peu après sa naissance. Lucien qui ne pouvait tenir seul avec une jeune enfant boutique et maison demanda à sa cousine, une sœur de la congrégation Jésus Marie si sa communauté pouvait l`aider pour élever cette enfant de 4 ans. Maman fut donc la plus jeune élève pensionnaire, pendant la semaine, au collège Jésus Marie. Elle a été prise en main par une sœur dont la tâche principale, la chanceuse, était de s’occuper exclusivement d’elle, comme une mère substitut. C’est surement beaucoup d’amour qu’elle a reçu de cette femme qui a formé son caractère à donner beaucoup d’amour à plein de gens dans le restant de sa vie. Maman reçu une éducation classique personnalisée, ce qui était rare pour bien des filles de sa génération provenant de la basse ville. À l’adolescence, elle rencontra Jacques dans l’autobus qui partait de st Sauveur vers la haute ville. Je l’imagine adolescente, rigolant avec ses copines, gênée devant ce jeune homme bizarre, séduisant avec ses petites lunettes rondes, doctorant en biologie, de huit ans son ainé, promis par sa mère Alma à devenir prêtre. Jeune, Jacques, papa, avait été remarqué par le curé de St Joachim et, malgré sa pauvreté dans une famille monoparentale de sept enfants, il a pu faire un cours classique complet et compléter un doctorat en biologie au Séminaire de Québec en 1951. C’est oncle Marc, l’ainé et pourvoyeur de la famille, qui a travaillé comme ouvrier au Séminaire pour payer les études de ses trois frères. Les yeux noirs brillants comme des billes de maman ont dû séduire papa. Grace à Dieu, que Jacques ne soit pas devenu un prêtre car je n’aurais pas pu vous raconter cette histoire aujourd’hui. À l´époque, Jacques a dû demander la main de Jeannine auprès de son père Lucien. Ce dernier s’inquiétait de l‘avenir de sa fille unique avec un gars sans un sou, bohème, avec un bizarre de métier de chercheur. Souvent il demandait : Qu’est ce qu’il cherche au juste? C’est tu payant ça, chercheur ? La mère de Jacques acceptait mal que son fils ait été dévié par Jeannine de sa vocation de prêtre en devenir. En 1950, un doctorat ne valait peut-être pas le papier sur lequel il était écrit au Québec, particulièrement si celui qui le détenait n’était pas du clergé. Jacques et Jeannine déménagèrent donc à Toronto car il y avait du travail pour lui. Ma sœur Louise y est née. En 1953, une autre opportunité s’est présentée à papa pour faire de la recherche pour aider les soldats à mieux s’adapter au froid dans les régions polaires. Quelle aventure pour maman. Elle habitait maintenant le grand Nord, Fort Churchill Manitoba, la capitale mondiale de l’ours polaire. Mon frère André et moi-même y sommes nés. La famille y a résidé 3 ans. Le travail et la famille se sont ensuite déplacé en 1956 à Baltimore Maryland. C’est maman qui dans la même journée a trouvé une maison, appelé son père pour un petit prêt, puis acheté la maison pour loger toute la famille pendant que papa travaillait encore à chercher, je ne sais pas trop quoi, dans son laboratoire de recherche. C’est un appel de monseigneur Parent, en 1958, qui fit revenir toute la famille à Québec car papa avait maintenant un travail à l’université Laval à Ste Foy. Lorsque nous sommes devenus adolescents, maman commençait à s’ennuyer à la maison et avait besoin d’action, même si, nous comme adolescents, on lui en avait déjà beaucoup donné. Maman s’occupa de son père vieillissant et chercha un travail à l’extérieur du foyer. Maman est une femme moderne pour l’époque. Bilingue, elle conduit une auto depuis l’âge de 16 ans. Elle joint donc les rangs de Statistique Canada pour solliciter des informations d’intérêt national auprès de gens pas toujours coopératifs. Comme James Bond, rien ne l’arrêtait, le travail de recherche d’information avant tout. Elle s’infiltrait dans des milieux louches du mail st Roch, chez quelconque motard protégé par un chien méchant. Elle adoucissait d’abord le chien méchant qui ne pouvait résister à une si bonne personne et ensuite, avec son questionnaire, elle interrogeait à fond le client récalcitrant qui n’en revenait pas de la ténacité de cette enquêteuse. Suite à sa carrière à statistique Canada, elle a ensuite été collecteur de loyer pour un syndicat dont elle était la tête dirigeante. Dans ce syndicat, papa trouvait des maisons à vendre qui avaient besoin de beaucoup de réparations. Oncle Guy et André les rénovaient, maman s’occupait des notaires, de l’achat, des taxes et hypothèques, collectait les loyers et s’occupait des problèmes courants: mauvais payeurs, locataire parti sans avis ou en prison. Maman a aussi exercé le métier de chauffeur. Comme une bonne mamie elle a rendu de grands services à transporter et garder ses cinq petits-enfants. Elle conduisait ses amis au casino de la Malbaie, au bridge, au domaine Forget, aux États unis pour magasiner et au restaurant chaque semaine pour se divertir. Elle avait beaucoup d’amies, elle en prenait soin. Maman a su être l’écoute des petits et des grands, enfants et amis, gens de toute classe ou condition, en toute simplicité et sans prétention. La fréquenter, c’était rencontrer une personne allumée sur plein de sujets, c’était de se combler de sagesse, d’une grande culture et de conseils d’une personne qui a vu de l’eau couler sous les ponts. Elle avait une belle attitude positive de vie en nous racontant en riant les petits malheurs qui lui étaient arrivés toujours avec un air détaché et rigoleur. Jeannine a eu une belle vie avec trois enfants et un Jacques, adolescent, poète du quotidien, peintre de gens et de lieux, rêveur, chercheur. Sans elle, les projets excentriques de papa de vie de campagne, voyages, séjour familial d’un an en Angleterre n’auraient jamais eu lieu. Elle a su soutenir toute cette famille et voir à toutes les nécessités familiales administratives, alimentaires et souvent elle a dû ramener sur terre ce rêveur de Jacques. Beaucoup de gens que j’ai contactés m’ont dit `C’était une bonne amie et une grande dame qu’on a perdue’