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Jean Abran

1953-2018

Informations

Né le 25 février 1954 à Trois-Rivières, décédé le 14 décembre 2018 à son domicile entouré de Gilles Kègle, Jean était missionnaire de la paix.

Il laisse dans le deuil, son frère André (Jeanne Plamondon), ses sœurs : Hélène (Raymond Tremblay), Jacqueline (Jean-Paul Bergeron) et Louise (André Champagne).

Jean était aussi le frère de : feu Pierre (feu Nicole Landry) et de feu Ginette.

Il laisse également dans le deuil son grand ami Roger St-Pierre ainsi que les missionnaires de la paix de la Fondation Gilles Kègle et Gilles Kègle avec qui il vivait depuis 19 ans ainsi que plusieurs neveux, nièces, cousins, cousines.

Pour renseignements :
ATHOS
Téléphone : 418 682-5225
Télécopieur : 418 682-6249
Courriel : info@lepinecloutier.com

lucien luc pellerin

04 / 01 / 2019

Pour la famille Abran et les proches de Jean. Le temps passe, la distance s'installe, nos occupations nous sépare de ceux avec qui nous avons joué et échangé dans notre vie. Il reste des souvenirs qui nous reviennent et comme un film qui nous ramène en silence vers ces temps oublié et nous rappel ses souvenir. Merci Jean d'avoir été dans ma vie. Mes sympathies à chacun de vous et salutation à M. Gilles Kègle. Lucien (Ti) Luc Pellerin

Normand Lacombe

14 / 01 / 2019

Sylvain Lelièvre chantait « Moi, je suis d’une ruelle, comme on est d’un village ». Nous étions toi et moi, de ce village coincé entre les rues Sainte-Angèle et Sainte-Ursule à Trois-Rivières. Si ma mémoire ne me trahi pas, c’est même sur ton vélo que j’ai réussi mes premiers tours de pédalier. La ruelle était notre terrain de jeu, notre lieu de rencontres et d’amitiés. J’ai quitté la ville à 18 ans, voilà que je te retrouve mais trop tard, réalisant que nous étions encore presque voisins à Québec. Jean, tu pars trop tôt, mais comme Missionnaire de la Paix, tu as assurément fait beaucoup de bien autour de toi. Pour cela, je suis fier de toi. Mes condoléances à la famille de Jean et à sa famille élargie qui gravite autour de Gilles Kègle.

jackie abran

17 / 01 / 2019

Jean, je me souviens du jour où tu es venu au monde,maman nous avait dit que le docteur l' avait prévenue que tu ne vivrais pas longtemps .Tu avais quoi au juste? nous ne l 'avons jamais su. Je me souviens que je me levais la nuit pour aller voir si tu respirais. Tu était mon petit bébé d' amour, maman trouvait que je te gâtais trop. Ton premier bicycle c' est moi qui te l' ai offert. Mais un jour tu es parti, tu étais un peu boheme, tu faisais ta vie . On s' est perdu de vue, on se voyait de temps en temps mais pas beaucoup un ange était sur ta route Gilles qui fut ton sauveur. ce fut une très grande joie pour maman, tu étais en sécurité tu avais un toit de la nourriture tu étais heureux et nous aussi . Je ne peux être présente vendredi, mais sache que je serai avec toi en pensée et je suivrai la cérémonie en direct .Tu es et resteras toujours mon petit frère. Repose en paix .Tu as une très belle place auprès du Seigneur . Dis bonjour à papa maman Pierre et Ginette qu' on n' oublie pas Un jour on se reverra.

Danielle Bergeron

18 / 01 / 2019

Le 18 janvier 2019 Ti-Jean, avec toi, hier, j’ai réécouté le palmarès de tes chansons préférées, soit celles de Robert Charlebois, Louise Forestier et Diane Dufresne… À l’époque de mon enfance… Je me rappelle de tous ces vinyles de 33 tours que tu possédais dans ta chambre que tu avais peinte tout en noir… tu étais tellement fier de me partager tes coups de cœur musicaux dans cette noirceur. Nous y avons beaucoup ri. Nous n’avions que 10 années de différence d’âge. Pour moi, tu étais comme un p’tit cousin, même mon ami… pas un oncle. À l’époque de mon adolescence… Je me remémore m’être ennuyée de tes absences. Toi, un gars « ben ordinaire », « tout écartillé » entre Montréal et Trois-Rivières. Tu rêvais de Québec en me disant que c’était trop cher, mais qu’un jour… Grand-maman était inquiète et en attente d’un téléphone. Tu étais parti à la conquête de l’amour et de la liberté. À vélo, sur le pouce et à pied, toujours léger, « sans job stédée », mais sans manquer d’argent pour fumer. Oh! que tu en as fumé des cigarettes!!! Je suis devenue jeune adulte… « J’t’aime comme un fou! J’t’aime comme un fou! You, ou, ou, J’t’aime comme un fou, mais tu t’en fou! J’ai perdu vingt kilos t’en es-tu aperçu? » À ton retour à Trois-Rivières, chaque fois, grand-maman trouvait que tu avais maigri. Et pourtant? « Entre deux joints, tu pourrais faire qu’que chose! Entre deux joints, tu pourrais te grouiller l’cul! » Avec mon âme de « sauveuse », j’essayais de te motiver : «Moi je te dis que té capable Ti-Jean! » Un jour, tu m’as emmenée marcher pour me montrer où tu travaillais, soit à l’Auberge de Jeunesse de Trois-Rivières. Devenue femme et mère… Puis, « Attentionne! Conceptionne! » Tu avais du gros fun À fêter la « libérationne », Lumière d’artiste, Rêves en couleurs, Idéologie de grandeurs, Diane Dufresne, et oui! Toi et elle en photo! On s’prend pour un artiste! « J’veux d’l’amour!!! » « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, QUÉBEC! Si j’avais les ailes d’un ange, je partirais pour QUÉBEC! » Et je t’ai rencontré à vélo sur la piste cyclable. Je t’ai crié, on s’est embrassé. Tu es resté un homme « ben ordinaire » rempli de bonté et aimant jaser. Ta vie à toi, c’est encore la musique. De nous deux, de bons souvenirs nous avions conservés. « Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, QUÉBEC! » Des années passèrent, m’ennuyant de toi, à ma demande, mon oncle André, a fait les démarches afin que je te visite chez M. Kègle, bref, chez toi mon cher Ti-Jean. Je l’en remercie encore… ce fut notre dernière rencontre et nos dernières accolades. Ton frère m’a donné la chance de visualiser ton bonheur de vivre à Québec… Je réalise que TU AS CONCRÉTISÉ TON RÊVE AVANT DE NOUS QUITTER. Et comme Charlebois, tu me dirais aujourd’hui : « Ne pleure pas si tu m’aimes. Je suis seulement passé de l’autre côté. […] Pense à moi, souris, prie pour moi et continue à rire de ce qui nous faisait rire ensemble. […] Et donne-moi le nom que tu m’as donné. » Au revoir Ti-Jean! Je t’aime! xx Danielle Bergeron NB. : J’ai composé ceci en lien avec les titres et les paroles des chansons de Robert Charlebois en l’honneur de mon oncle Ti-Jean. Veuillez en excuser l’orthographe favorisant la prononciation lors de la lecture à voix haute. Le contenu ne doit offusquer personne; je n’ai fait que relater quelques faits et mes propres souvenirs. Merci!