Un grand merci au personnel infirmier du Monastère des Dames Ursulines et de l'Oasis pour l'attention et les bons soins prodigués à notre tante. Votre dévouement fut exemplaire. Un sincère merci aussi à Sœur Michaud, son ancienne supérieure, et à Soeur Hébert, sa supérieure actuelle, pour toutes les démarches effectuées et les informations transmises. Vous veillez sur vos filles de la communauté comme de véritables mères le feraient. Je conserve un excellent souvenir de tous les échanges que nous avons eus. Finalement, un chaleureux merci à toutes les Ursulines rencontrées au cours des mois au Monastère et plus récemment à l'Oasis. Votre contact a été très inspirant et instructif et votre force intérieure force le respect. À celles qui étaient plus proches de Marie-Laurette, j'offre mes sympathies. Tante Laurette, comme nous l'appelions dans la famille, va nous manquer et son souvenir, associé aux Ursulines, restera impérissable à ses neveux et nièces. Puisse-t-elle dans sa nouvelle vie récolter tout ce qu'elle a semé dans celle qu'elle vient de quitter.

Soeur Marie-Laurette était une femme de foi. L'authenticité de ses convictions m'impressionnait. Pourtant, elle cherchait bien davantage à écouter autrui pour le comprendre plutôt qu'à le convaincre. Cette disposition l'a sûrement bien servie dans sa carrière d'enseignante, auprès de ses élèves. Ma tante Laurette s'est passionnée pour l'enseignement des arts. Sa bienveillance envers ses protégées a laissé ses traces. Il suffit pour cela de songer au fait que nombre d'années après la fin de sa mission, elle recevait encore de leurs nouvelles, que ce soit lors de visites ou de correspondances écrites. Merci à vous, soeurs Ursulines, et à vous, membres du personnel infirmier, d'avoir veillé au bien-être de ma tante jusqu'à ses derniers instants de vie.